Comprensión de lectura

Instrucciones:

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Lectura

L’enfant et le sport
L’enfant fait naturellement du sport. Son état normal n’est pas le repos, mais le Párr. 1
mouvement. Or, dès son entrée dans le monde scolaire, il est contraint à l’immobilité. Si
l’importance du sport est admise par tous, il reste, en réalité beaucoup à faire. La spontanéité
de l’activité physique s’accommode mal aux stimulations stéréotypées de l’environnement
5urbain. En conséquence, un nombre croissant d’enfants développe des comportements
d’agressivité.
Seulement la pratique d’une activité sportive permet de contrebalancer les méfaits de laPárr. 2
sédentarité. Heureusement, les jeunes, pour la plupart, font du sport. Aux
états Unis, on parle même de baby sport : des petits de moins de quatre ans se rendent
10régulièrement à leur club faire de la gymnastique. Ils prennent ainsi conscience, petit à petit,
de la place de leur corps dans l’espace, et acquièrent la notion de « latéralité ». Il en résulte,
entre autres bénéfices, pour eux une meilleure maitrise du langage parlé, puisque ces acquis
sont conditionnés par le bon développement de la fonction motrice et de ce qui la commande
: le système nerveux.
15On sait maintenant que le développement des facultés intellectuelles est lié à un certain Párr. 3
niveau d’activités physiques. Plusieurs études ont en effet comparé les résultats scolaires
d’enfants ayant une activité sportive et d’enfants n’en ayant pas. Les conclusions s’imposent
: les résultats scolaires sont améliorés par le sport.
Outre ses vertus physiques et psychologiques (augmentations du capital osseux, Párr. 4
20renforcement de l’appareil cardio-vasculaire…), la pratique d’activités corporelles, de jeux
et de sports collectifs recèle un autre bienfait : elle favorise la socialisation de l’enfant et la
construction de sa personnalité. De la relation un peu fermée parents-enfant, le jeune passe à
une relation aux autres qui implique des règles, voire une éthique, dans une organisation du
temps et de l’espace. L’enfant est ainsi reconnu, valorisé ; il est fier de ses performances. Il
25apprend à aller jusqu’au bout de ses limites, à progresser, à être exigeant envers lui-même et
à accepter les échecs.
Pour autant, il ne faut pas négliger les dangers d’une pratique mal contrôlée. Celle-ci doit Párr. 5
évoluer en fonction de l’âge, du sexe, du morphotype, des handicaps éventuels et, bien
entendu, des désirs personnels de l’enfant : même s’il est souvent synonyme d’efforts ou de
30lutte (avec soi-même, avec les autres ou contre les éléments), le sport doit rester un plaisir et
un jeu. Il ne faut pas imposer telle ou telle pratique à l’enfant ; il convient de lui permettre de
faire un choix dans ses essais, de l’y aider, sans le forcer.
Pour les plus jeunes, les activités doivent être nombreuses et variées : elles doivent Párr. 6
constituer au sens propre une éducation physique. La pratique de la compétition est
35déconseillée avant l’âge de douze à treize ans : d’abord parce qu’elle polarise l’enfant sur un
sport unique ; ensuite parce qu’elle ne lui est pas obligatoirement bénéfique, car elle impose
une charge de travail trop lourde en quantité et en durée pour un organisme encore immature
sur le plan ostéo-musculaire. Enfin, il ne faut pas négliger l’aspect psychologique et
sociologique du sport de compétition, qui tend à devenir un spectacle. La plupart du temps,
40l’enfant n’est pas capable d’assumer un vedettariat précoce, même minime. Par ailleurs, il
est facile de constater que ce sont souvent les parents qui « poussent » leurs enfants au risque
de briser leur équilibre physique et psychologique.
A l’école, il est évidemment difficile d’augmenter les horaires d’EPS (Education Párr. 7
Physique et Sportive) sans déduire ceux des matières « fondamentales ». Donc, si l’enfant
45en ressent le besoin et s’il suit bien sa scolarité, consacrer une partie de ses loisirs à une
activité physique ne peut lui faire que du bien. Mais il ne faut pas qu’il coure de la danse au
tennis, du tennis au foot et du foot… au piano. Si le sport permet d’acquérir un certain
niveau de forme physique et intellectuelle, si, en un mot, il est hautement éducatif et
formateur, il doit rester une détente. Bien compris, il permet alors à l’enfant de se forger
50une personnalité équilibrée, un esprit sain dans un corps sain selon le précepte antique.